In:
African Journal of Ecology, Wiley, Vol. 55, No. 2 ( 2017-06), p. 188-197
Abstract:
La présence d'arbres résiduels affecte le rétablissement d'une forêt après une période d'agriculture sur brûlis. Pourtant, on sait peu de choses de leur effet sur les stocks de carbone en surface, spécialement en Afrique. Nous avons axé notre étude en Sierra Leone sur une partie des forêts de Haute Guinée, un centre important d'endémisme, menacé par les empiétements et la dégradation forestière. Nous avons étudié 99 parcelles (de 20m de rayon) âgées de deux à dix ans, avec ou sans arbres résiduels, et nous avons comparé leurs stocks de carbone en surface, la structure de la végétation (densité des troncs, surface terrière) et la diversité des arbres. Les stocks de carbone en surface, la densité des troncs, la surface terrière, la richesse en espèces et la diversité des arbres augmentaient significativement avec la durée de la jachère. La présence d'arbres résiduels affectait significativement la diversité des arbres, la dominance spécifique et les stocks de carbone en surface, mais pas la structure de la végétation (densité des troncs, surface terrière). Le nombre d'arbres restants et le nombre d'espèces parmi eux étaient aussi des variables importantes pouvant expliquer ces faits. Même s'il faudra tenir compte d'autres facteurs dans de nouvelles études, comme la taille et le mode de dispersion des arbres résiduels, nos résultats soulignent qu'une inclusion plus stratégique d'arbres résiduels est susceptible de favoriser le stockage du carbone et le rétablissement forestier dans d'anciennes jachères. À notre connaissance, ceci est la première étude des débuts de la repousse des jachères en Afrique de l'Ouest.
Type of Medium:
Online Resource
ISSN:
0141-6707
,
1365-2028
DOI:
10.1111/aje.2017.55.issue-2
Language:
English
Publisher:
Wiley
Publication Date:
2017
detail.hit.zdb_id:
2019879-6
SSG:
12
SSG:
14
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