Format:
399 pages
,
Illustrationen, Diagramme
,
24 cm
ISBN:
9782343172064
,
2343172064
Content:
1.Les catégories de la modernité politique --Les facettes du pouvoir politique --Une approche fonctionnelle du pouvoir politique --Une approche élitiste du pouvoir politique --Une approche relationnelle du pouvoir politique --Le pouvoir politique comme rapport de domination --Le concept problématique de l'État --La notion complexe de citoyenneté --La citoyenneté moderne : définition --Le processus d'extension et d'institutionnalisation --Les devoirs du citoyen --La société civile --La conception moderne de la société civile --Les mutations de la société civile au XXe siècle --La démocratie représentative comme expression de la modernité politique occidentale --Configurations institutionnelles et principes de fonctionnement --La démocratie représentative comme rationalisation de l'irrationnel --Les partis politiques modernes --Définitions, formes et types de partis politiques --Fonctions des partis politiques --Influence des partis de masse sur la manière de faire de la politique et sur le leadership partisan --La notion de système politique --2.Le processus électoral de 1987-1990 : impossible normalisation de la vie politique en Haïti --La chute-de-la-dictature des Duvalier : crise de l'État sur fond de crise socioéconomique aiguë --Les élections de 1987 : le fusil d'assaut contre le bulletin de vote --Une Assemblée constituante très peu représentative et travaillant sous pression --La Constitution de 1987 et le nouveau régime politique haïtien --Les acteurs politiques et le respect des règles du jeu --Les élections du 29 novembre 1987 : chronique d'un bain de sang annoncé --Les élections de 1988 : le souverain, c'est l'armée --Le secteur démocratique tente de relever le défi --Élections ou nomination? --L'autorité de nomination est l'autorité de révocation --Les élections de 1990 : démocratie plébiscitaire ou résurgence du populisme haïtien? --Les mises en place --Le positionnement des acteurs politiques internes --Les dessous d'une candidature insolite --L'élection plébiscitaire du 16 décembre 1990 --3.La crise de 1991-1994 : impossible compromis politique et second effondrement de l'état fragile haïtien --Gestion interne de la crise --L'instrumentalisation du Parlement par l'armée --Utilisation de techniques modernes de désinformation et diabolisation d'Aristide comme stratégie de justification du coup d'État --Le caractère répressif du pouvoir issu du coup d'État --La résistance populaire --Des élections sénatoriales à l'haïtienne --Gestion externe de la crise --La lutte de Jean-Bertrand Aristide pour la reconquête du pouvoir --L'Organisation des États américains et la crise haïtienne --L'Organisation des Nations Unies et la crise haïtienne --L'Accord de Governors Island : un échec prévisible --De la diplomatie de la négociation à celle de la coercition --Second effondrement de l'État fragile haïtien --L'administration Clinton écarte l'hypothèse d'une nouvelle "Somalie" en Haïti --L'invasion négociée --L'État haïtien s'effondre comme un château de cartes --4.Les élections de 1995 et de 1997 : la personnalisation extrême du pouvoir d'état
Content:
Le processus électoral de 1994-1995 : le contrôle asphyxiant du Palais national --Le coup de force du pouvoir exécutif contre les pouvoirs législatif et judiciaire --Les forces en présence : la Plateforme politique Lavalas (PPL) sous la tutelle du Palais national --Des élections non immaculées --L'élection présidentielle du 17 décembre 1995 : tergiversations du Palais national et bras de fer interlavalassien --Les élections frustrantes du 6 avril 1997 : blocage total et crise institutionnelle --Une bataille électorale interlavalassienne --La crise de gouvernabilité --La caducité de la 46e législature : aggravation de la crise --5.Le processus électoral de 1999-2000 : la dynamique du troisième effondrement de l'état fragile haïtien --L'Accord fragile du 6 mars 1999 : véritable piège à cons --Un gouvernement de facto "criminogène", un processus électoral fastidieux et déroutant et un Conseil électoral provisoire (CEP) captif --Un processus électoral fastidieux et déroutant --Un Conseil électoral provisoire captif --Le scrutin du 21 mai 2000 : élections ou coup d'État par les urnes? --Le hold-up électoral --Le passage en force comme réponse du gouvernement Préyal/Alexis et de l'OFL à la crise postélectorale --L'élection présidentielle du 26 novembre 2000 : vaste cirque ou entreprise criminelle? --Échec des tentatives de médiation de la communauté internationale : l'impossible compromis politique --Élections ou terrorisme d'État? --Le retour de Jean-Bertrand Aristide au pouvoir en 2001 : trois ans de kidnapping et second effondrement de l'État fragile haïtien en l'espace de dix ans --Le narcotrafic, l'anarchie sanglante et le kidnapping au sommet de l'État --Le régime aristidien laminé progressivement --Le triomphe de la dialectique des armes --6.Le processus électoral de 2004-2007 : la raison du plus fort est toujours la meilleure --La mise en place du pouvoir exécutif bicéphale de transition dans le cadre de la tutelle américano-onusienne --La nomination du président provisoire --Le choix du chef du gouvernement de transition --Le tandem Alexandre/Latortue à l'épreuve du pouvoir --Du chaos à l'ordre précaire --La mise en branle du processus électoral --La formation du Conseil électoral provisoire (CEP) --Un Conseil électoral provisoire fragile, inefficace et placé sous haute surveillance --La reconstitution de la machine électorale --Le scrutin du 7 février 2006 : les forces en présence --La désagrégation de la Convergence démocratique --L'évaporation du Groupe des 184 et du mouvement étudiant --La mise à 1 'écart des protagonistes du chaos --René Préval : la carte maîtresse de la communauté internationale, d'un sous-secteur du secteur privé des affaires et des bases Lavalas --Verdict des urnes ou accouchement au forceps? --La pédagogie du second tour de l'élection présidentielle : dernière lubie ou dernier tango du profésseur Leslie François Manigat? --Le deuxième tour des législatives et les élections complémentaires --Mission accomplie pour le tandem Alexandre/Latortue --Des élections municipales et locales sans enjeu réel --7.Le processus électoral de 2007-2011 : l'omnipotence des grands électeurs internationaux
Content:
Un Conseil électoral provisoire (CEP) fragilisé par des conflits internes et asphyxié par le contrôle excessif du Palais national et les pressions de la communauté internationale --Formation du Bureau, mission et durée du mandat du CEP : la mainmise du Palais national --Le calendrier électoral de la classe politique --Sollicitation de l'intervention de la CI par le Regroupement des parlementaires pour, la démocratie représentative --Promulgation de la loi électorale, crise politique et catastrophes naturelles : l'exécution de l'agenda du président René Préval --Les élections sénatoriales de 2009 : répétition générale et passage en force --Le sénateur Rudolph Henri Boulas évincé : victoire du président René Préval, défaite du droit et accroc à la Constitution de 1987 --L'OFL et sa stratégie de l'auto-exclusion --Le premier tour du 19 avril et le second tour du 21 juin 2009 --La crucifixion de François Anick Joseph --L'élection présidentielle et les législatives de 2010-2011 : bras de fer entre le Palais national et la Commission intérimaire pour la reconstruction d'Haïti (CIRH) --Le séisme du 12 janvier 2010 et l'oMnipotente Commission intérimaire pour la reconstruction d'Haïti (CIRH) --Le calendrier électoral : les forces en présence et les fuyards de l'ALTENATIVE --Fin de la lune de miel entre le Palais national et la CIRH : un arrêté présidentiel inacceptable pour les Clinton et suicidaire pour la plateforme INITE --Le scrutin du 28 novembre 2010 : un carnaval organisé par la communauté internationale --Le second, tour de l'élection présidentielle de 2010-2011 : les États-Unis d'Amérique puissance garante de la souveraineté et de l'autodétermination de la CIRH en Haiti --La proclamation des résultats du l' tour de l'élection présidentielle du 28 novembre 2010 : l'omnipotence de l'ambassade américaine et l'instrunientalisation de la rue --Jude Célestin-terrassé par deux gladiatrices : l'impuissance du président René Préval --Mirlande Hyppolite Manigat : l'incarnation parfaite de la naïveté politique --Michel Joseph Martelly : l'enfant chéri d'Hillary Rodham Clinton --Une victoire électorale made in USA --8.Le processus électoral de 2011-2017 : guerre d'usure, coup d'arrêt et passage en force --L'installation du régime Tèt kale (Crâne rasé) : du show-biz au dur apprentissage des mécanismes de fonctionnement des trois pouvoirs de l 'Etat --La quarante-neuvième législature et l'amendement de la Constitution de 1987 --Le choix du Premier ministre : l'impossible passage en force --La formation du gouvernement : un Premier ministre "made in USA" --Laurent Salvador Lamothe : un Premier ministre omnipotent --Manoeuvres d'affaiblissement des adversaires du pouvoir : une kyrielle de Conseils électoraux provisoires --Le Conseil électoral permanent (CEP) Tèt kale du 15 août 2012 --Le Collège transitoire du Conseil électoral permanent (CTCEP) du 11 avril 2013 --À la recherche d'un second souffle : le dialogue politique et institutionnel inter-haïtien et la signature de l'accord d'El Rancho (24 janvier-14 mars 2014) --Le Conseil électoral provisoire du 6 mai 2014 --Le face à face entre le Premier ministre Laurent Salvador Lamothe et les Clinton
Content:
Deux visions géostratégiques opposées du développement d'Haïti (Le Grand-Nord et le Grand-Sud), des intérêts économiques incompatibles et une compétition politique féroce --Une Commission consultative présidentielle pour une sortie de crise : Laurent Salvador Lamothe mis hors d'état de nuire --Les dessous de la désignation d'Evans Paul comme Premier ministre : messe de requiem pour la quarante-neuvième législature --L'entrée en fonction du gouvernement d'exception du Premier ministre Evans Paul : le retour momentané au régime présidentiel --Le Conseil électoral provisoire (CEP) du 21 janvier 2015 et l'organisation des joutes électorales du 9 août et du 25 octobre 2015 --La mise en branle du processus électoral --Les forces en présence --Les élections législatives du 9 août 2015 : une prime à la violence et à l'escroquerie --Le scrutin présidentiel, le second tour des législatives partielles et les municipales du 25 octobre 2015 --L'impossible second tour de l'élection présidentielle : le gâchis du régime Tèt kale --La fin du mandat de Michel Joseph Martelly et la présidence provisoire de Jocelerme Privert : une tragicomédie --L'affrontement entre l'Organisation fanmi lavalas (OFL) et le Parti haïtien Tèt kale au Parlement pour la présidence provisoire --Le pouvoir exécutif bicéphale Lavalas/Tèt kale --La gestion de la crise postélectorale par le pouvoir Lavalas/Tèt kale --Le CEP du 30 mars 2016 et la poursuite du marathon électoral --L'élection présidentielle du 20 novembre 2016 : la mise à mort du Pacte de 1946 ou le retour à la présidence de doublure.
Content:
"Nul besoin d'être un analyste lucide de la scène politique haïtienne durant les trois dernières décennies (1987-2017) pour savoir que le verdict des urnes est une prime à la violence, à l'escroquerie et aux sources de financement occultes. L'auteur propose ici, en tant qu'observateur-participant, un essai sur les luttes politiques et les combats électoraux de cette période. Il expose les différents épisodes de cette drôle de guerre électorale et rend intelligible le comportement des acteurs nationaux et internationaux. Il analyse leurs modes de gestion médiocres de la crise de l'État sur fond de crise sociétale, la faiblesse des institutions haïtiennes, l'absence de couches porteuses et le processus politique, notamment dans sa dimension électorale. Il explique ainsi le drame d'Haïti en grande partie par l'impuissance des élites, le manque de vision, l'amateurisme et la maladresse des leaders auto-désignés, de même que la solidarité intéressée de la communauté internationale."--Title page verso
Note:
Bibliogr. pages 347-359
Language:
French
Bookmarklink
