Format:
423 Seiten
,
105 x 148 mm
Edition:
Mikrofiche-Ausgabe Lille A.N.R.T., Université de Lille III$h[2016] 1 Microfiche
Content:
Dans cette thèse l'auteur s'interroge sur le vécu de la souffrance au travail. On verra comment ce vécu, qui se manifeste par la plainte, est le reflet du Zeitgeist. En effet, dans une vision manichéenne, propre à un monde où prolifère la méfiance en tant que symptôme d'un malaise collectif induit par une société et une culture produisant de l'anxiété, de la peur et de l'impuissance, on peut estimer qu'un Surmoi collectif s'érige en rempart contre l'agressivité des individus vis-à-vis des autorités toutes-puissantes qui entretiennent ce système. C'est la question de sa propre singularité au regard de la collectivité qui est également posée et la manière dont chacun fait pour exister, notamment au moyen de la souffrance. Et, parce que le rapport des individus à leur travail nous apparaît être le reflet des mentalités postmodernes, celui-ci constituera un terrain d'observation privilégié. En contrepoids, il pourrait donc y de l'exubérance dionysiaque dans l'air en tant que désir, pour les individus, de se réapproprier eux-mêmes comme "je" singulier dans une culture dominée par l'hyper-rationalisme des consciences. A partir d'une population de sujets migrants ou issus de l'immigration, choisis justement parce qu'ils appartiennent également à une autre culture, en dépit de leur histoire singulière et de leur structuration au regard de celle-ci, on verra comment la culture, au travers des valeurs collectives apolliniennes conscientes qu'elle véhicule, et qui fondent notre civilisation actuelle, possède, y compris pour des individus qui y seraient moins soumis, la psyché individuelle
Content:
In this thesis the author wonders about the real-life experience of suffering at work. We shah see how this real-life experience, which is revealed by the complaint, is the reflection of the Zeitgeist. Indeed, in a Manichean vision which belongs to a world where can proliferate destructivity as a symptom of a collective tragedy, we can consider that a collective Superego sets up itself as rampart against the aggressiveness of the individuals towards the powerful authorities which maintain this system. The question of its own peculiarity with regard to the community is also underlined and the way each one makes to exist, in particular by means of the suffering. And, because relationship of the individuals with their work appears to us to be the reflection of the postmodern mentalities, this one will constitute a privileged ground of observation. In counterweight, some Dionysian exuberance in the air as desire, for the individuals, to re-appropriate themselves as "Ego" singular in a culture dominated by the hyper-rationalism of the consciousnesses, could establish new forms of social relationships far away from what they were during the XIXth and XXth centuries. From a population of migrants chosen exactly because they also belong to another culture, in spite of their singular story and of their structuring with regard to this one, we shah see how the culture, through the collective values fias submitted the individual psyche
Note:
892 réf
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Reproduction de : Thèse de doctorat : Recherche en psychopathologie et psychanalyse : Paris 7 : 2013
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Dissertation Université Paris Diderot - Paris 2013
Additional Edition:
Erscheint auch als Druck-Ausgabe Malaise dans les sociétés post modernes : comment comprendre la souffrance psychique liée aux situations de travail ? Approche phénoménologique et psychanalytique / Emmanuel Cannou [S.l.] : [s.n.], 2013
Language:
French
Keywords:
Hochschulschrift
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