In:
Cahiers de civilisation médiévale, PERSEE Program, Vol. 43, No. 170 ( 2000), p. 161-194
Abstract:
On assiste, dans diverses régions de la France capétienne, peu avant l'an mil et au cours des deux premières décennies du XIe s., à une mutation artistique dont l'ampleur et la soudaineté n'ont cessé, depuis le XIXe s., de susciter d'importants débats. Cet article tente de faire le bilan de nos connaissances sur le sujet, grâce à une enquête permettant de prendre en compte les édifices disparus et au recensement des principaux vestiges conservés ou connus par des fouilles. Il en ressort un paysage artistique très contrasté, avec des régions où les constructions nouvelles sont rares et d'autres où, comme la Catalogne et les régions comprises entre le Poitou et la Bourgogne, la Basse-Auvergne et la Champagne, se manifeste un dynamisme précoce : définition de plans de chevet originaux (à chapelles échelonnées comme à Cluny II, à déambulatoire et chapelles rayonnantes comme à la cathédrale de Clermont, à Saint-Philibert de Tournus ou à Saint-Aignan d'Orléans), et réflexion nouvelle sur la structure du mur, les supports et le voûtement. Les premiers essais de sculpture monumentale, d'ailleurs rares, ne sont guère antérieurs à la décennie 1010, qu'il s'agisse du linteau de Saint-Genis-des-Fontaines, dans le Roussillon, ou des ensembles de chapiteaux de Saint-Bénigne de Dijon, Saint-Philibert de Tournus et Saint-Aignan d'Orléans.
Type of Medium:
Online Resource
ISSN:
0007-9731
DOI:
10.3406/ccmed.2000.2777
Language:
French
Publisher:
PERSEE Program
Publication Date:
2000
detail.hit.zdb_id:
1405-9
detail.hit.zdb_id:
2710956-2
detail.hit.zdb_id:
220287-6
SSG:
9,10
SSG:
8
Bookmarklink