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Les bains de Cefalà (Cefalà Diana, prov. de Palerme) : la campagne de fouilles de septembre 2007

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MEFRM – 119/ 2 – 2007, p. 463-489.

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Les bains de Cefalà Diana (Palerme) : la mission de septembre 2007

*. Cette année, la mission, outre les co-directrices du projet A. Bagnera, archéologue (Université d’Urbino) et A. Nef, historienne médiéviste (Université de Paris IV), l’architecte R. Di Liberto (Soprintendenza BB. CC. MM. AA. Provincia Regionale di Palerme), responsable de l’analyse historicoarchitecturale de l’édifice et E. Pezzini, archéologue (Museo Archeologico Regionale «A. Salinas » di Palermo), responsable de l’analyse de la céramique, a de nouveau accueilli P. Benoit (Université Paris I) pour une étude du moulin qui fait partie du complexe des bains, S. Gilotte, qui s’est occupée du dessin des céramiques et de l’étude des objets métalliques, et F. Scirè (docteur de l’Université de Palerme), en charge du relevé photogrammétrique. F. Filangeri a exécuté une campagne de photographies concernant à la fois la frise et l’intérieur du bâtiment en vue de la publication. Enfin, un ouvrier spécialisé a à la fois déplacé l’échafaudage monté pour l’étude de la frise et exécuté – guidé en cela par A. Bagnera et P. Benoit – différentes opérations de nettoyage du moulin, des sondages internes à l’édifice et autres espaces à photographier. 1. La nouvelle campagne a en outre bénéficié de financements de l’UMR 8167 (Laboratoire «Islam médiéval » dirigé par F. Micheau). Nous tenons à remercier M. Nicoud, directrice des études médiévales de l’École française de Rome, la dott. ssa F. Spatafora, Directrice du Service Archéologique de la Soprintendenza Regionale BBCC. AA. de Palerme, et l’arch. L. Bellanca (Directrice du Servizio Beni P. A. U. de la même Soprintendenza) pour leur soutien et leur disponibilité. 2. Pour le rapport sur la première campagne cf. MEFRM, 116, 2, 2004, p. 821-827, pour la seconde, cf. MEFRM, 117, 2, 2005, p. 781-791 et pour la troisième, cf. MEFRM, 118, 2, 2006, p. 381-387. 3. La rédaction définitive de ce travail, réalisée par A. Bagnera, a été remise à la Surintendance en fin de mission, comme l’ensemble de la documentation produite jusqu’ici dans le cadre de ce projet. 4. Il s’agit essentiellement de rares matériels pré-médiévaux et des éléments relevant de l’archéo-faune.

Activités archéologiques de l’École française de Rome

Chronique

Année 2007

La poursuite du financement quadriennal de l’École française de Rome a permis, dans le cadre de la convention établie avec la Surintendance BB. CC. AA. de Palerme, de poursuivre, en septembre 2007, le projet de recherche interdisciplinaire «Les Bains de Cefalà Diana et leur contexte historique et territorial » pour une quatrième mission, dernière étape de la recherche avant publication1. Au cours de cette campagne, les travaux initiés ont été poursuivis2 : réorganisation de la documentation graphique et photographique, informatisation des données relatives aux fouilles antérieures menées par la Surintendance BBCCAA de Palerme entre 1992 et 2001, étude et dessin de la céramique, autant de travaux menés à leur terme qui ont permis la mise en cohérence des différentes bases élaborées jusqu’ici selon un système d’enregistrement commun à tous3. En outre, les objets à restaurer été identifiés et, après établissement d’inventaires, les monnaies, tessons de céramique médiévale et objets métalliques ont été déposés au laboratoire de restauration dont les services ont été mis à notre disposition à cette fin par la Surintendance BBCCAA de Palerme. Les matériels qui demeuraient à étudier4 ont été mis de côté avant d’être attribués à différents spécialistes qui seront identifiés en accord avec la Surintendance. Deux nouvelles enquêtes ont été menées autour du moulin situé au Nord-est, d’une part, et autour de l’édifice thermal, d’autre part. Cette dernière a été rendue possible par un financement extraordinaire de l’Assessorato ai BB. CC. MM. AA. della Provincia Regionale de Palerme, dans le cadre d’une convention avec l’École française de Rome. Ce financement a en effet permis de monter un petit échaffaudage, autorisant l’étude de la frise épigraphique et florale qui court le long des façades ouest, nord et est des bains. Ainsi, en quatre semaines a été menée l’indispensable étude du matériel, des motifs

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