UID:
edoccha_9958095406602883
Format:
1 online resource.
ISBN:
1-55441-805-4
Series Statement:
Classiques des sciences sociales
Note:
Table des matieĢres -- SIXIEĢME SECTION (suite) -- Des sciences et de leurs diverses espeĢces ; de l'enseignement, de ses meĢthodes et proceĢdeĢs, et de tout ce qui s'y rattache. -- - Cette section commence par une introduction et renferme plusieurs chapitres suppleĢmentaires. -- De la Jurisprudence et de la science du partage des successions, qui en est le compleĢment. -- Origine de cette science. - Les Dhaherites. - Les gens de la maison. - Les Kharedjites. - Les ChiĢiĢtes. - Les gens de l'opinion (rai). - Les gens de Hidjaz. - La coutume de MeĢdine. - Les quatre eĢcoles. - L'Idjtihad. - Les Hanbelites. - Les Hanefites. - Les ChafeĢites. - Les Malekites. - Les traiteĢs de droit malekite. - Les trois branches de l'eĢcole de Malek. -- De la science qui a pour objet le partage des successions (eiĢlm el-feraiĢd) -- But et caracteĢre de cette science. -- Des bases de la jurisprudence et de ce qui s'y rattache, c'estāaĢādire la science des matieĢres controverseĢes et la dialectique. -- Importance de cette science. - Ses bases. - Le Coran. - La Sonna. - L'accord geĢneĢral des premiers docteurs. - La deĢduction analogique (kias). - VeĢrification du texte de la Sonna. - ReĢgles aĢ suivre dans l'examen des textes sacreĢs. - Origine de la jurisprudence. - Docteurs qui s'y sont distingueĢs. -- Les matieĢres controverseĢes. -- Ouvrages composeĢs sur ce sujet. -- La dialectique (djedl). -- Les deux meĢthodes de la dialectique. -- La theĢologie scolastique (eiĢlm elākelam). -- Preuve rationnelle de l'uniteĢ divine. - Dieu est la cause des causes. - Nulle inĀtelligence ne peut comprendre la succession des causes. - L'investigation des causes a eĢteĢ deĢfendue par le leĢgislateur inspireĢ. - Le dogme de l'uniteĢ. - Les diverses stations qu'on atteint dans la connaissance de l'uniteĢ divine. - La foi est une faculteĢ acquise. - Les divers degreĢs de la foi. - Ce que le leĢgislateur nous a prescrit de croire. - VeĢriteĢ de ces dogmes de foi. - Certains textes de la loi divine ont conduit aĢ l'anthropomorphisme, parce qu'ils ont eĢteĢ mal entendus. - L'exemption. - L'assimilation des attributs. - Les attributs essentiels. - Ce fut une doctrine bien pernicieuse que celle de la creĢation du Coran. - La doctrine d'ElāAchari. - La science de la parole. - La doctrine d'Abou Bekr elāBakillani. - Introduction de l'art de la logique chez les musulmans. - Les scolastiques n'envisagent pas le corps sous le meĢme point de vue que les philosophes. - La connaissance de la scolastique n'est plus neĢcessaire. -- EĢclaircissements au sujet des motachabeh (passages et termes de signification obĀscure) qui se trouvent dans le Coran et la Sonna, et indication de l'influence qu'ils ont eue sur les croyances des diverses sectes, tant sonnites qu'heĢteĢrodoxes. -- Comment les savants d'entre les premiers musulmans entendaient les versets motachabeh. - La manieĢre d'expliquer ces versets est inconnue aux mortels. - Opinion des Motazelites au sujet des attributs divins. - Ce furent eux qui inventeĢrent le sysĀteĢme de doctrine appeleĢ science de la parole. - La doctrine d'ElāAchari. - L'opinion d'Ahmed Ibn Hanbel et la doctrine de ses disciples au sujet des attributs. - Les corĀporalistes. - Les assimilateurs. - Diverses phases de la nature humaine, et percepĀtions qu'elle eĢprouve dans chacune de ces phases. - Opinion d'Avicenne au sujet du propheĢtisme. - ReĢsumeĢ. -- Du soufisme. -- Le soufisme est une science islamique. - DeĢrivation du mot soufi. - La reĢgle des Soufis. - ProgreĢs de l'aspirant dans la voie spirituelle. - Principe qui sert de base au systeĢme de pratiques adopteĢ par les Soufis. - Premiers traiteĢs du soufisme. - Le combat spirituel et le deĢgagement de l'aĢme. - Dieu estāil seĢpareĢ de ses creĢatures ? - Examen de cette question et des significations que le terme seĢparation peut prendre. - La doctrine de l'unification ou pantheĢisme. - La theĢorie des apparences. - La doctrine de l'identiteĢ absolue. - Opinion de certains Soufis, sur le deĢgagement. - Leur doctrine, au sujet du cotb et des nakiĢbs. - La doctrine de l'externe et de l'interne fut emprunteĢe aux IsmaeĢliens par quelques Soufis. - Justification d'ElāHeroui, qui avait eĢnonceĢ une opinion malsonnante au sujet de l'uniteĢ divine. - Examen des quatre points qui attirent surtout l'attention des Soufis. - Justification des Soufis. -- La science de l'interpreĢtation des songes. -- La nature et la cause des songes. - Les songes confus et les songes vrais. - PrinĀcipes de la science de l'interpreĢtation des songes. - Auteurs qui ont traiteĢ ce sujet. -- Des sciences intellectuelles (ou philosophiques) et de leurs diverses classes. -- Les quatre sciences philosophiques. - Les sciences qui servent de base aĢ la philoĀsophie. - Indication des peuples qui, avant l'islamisme, cultivaient les sciences. - Omar ordonne la destruction des livres et recueils scientifiques que son geĢneĢral, Ibn Abi Ouekkas, avait trouveĢs chez les Perses. - Les philosophes grecs, piliers de la sagesse. - Le khalife ElāMansour fait traduire les EĢleĢments d'Euclide et autres traiteĢs. - Les philosophes musulmans. - La philosophie en Espagne, en Mauritanie et en Perse. - Les eĢcrits de Teftazani. - Ā« Je viens d'apprendre Ā», dit l'auteur, Ā« que la culture des sciences philosophiques est treĢs prospeĢre chez les Francs. Ā» -- Les sciences relatives aux nombres. -- L'arithmeĢtique. - Les nombres ordonneĢs suivant une progression arithmeĢtique ou geĢomeĢtrique. - Avicenne a traiteĢ ce sujet, l'ayant regardeĢ comme formant une partie inteĢgrante de la science matheĢmatique. - L'ouvrage d'Ibn elāBenna. -- L'art du calcul (l'arithmeĢtique pratique). -- La composition et la deĢcomposition des nombres. - Les fractions. - Les nombres sourds. - Cet art utile est d'une origine comparativement moderne. - On l'a vulgaĀriseĢ dans les grandes villes. - Ouvrages d'arithmeĢtique dont on se sert dans le MaĀghreb. - Les theĢoreĢmes du calcul peuvent se deĢsigner au moyen de signes. -- L'algeĢbre. -- Les eĢquations du premier et du second degreĢ. - ElāKharizmi fut le premier qui eĢcrivit sur cette branche de science. - L'auteur dit avoir appris qu'un des premiers matheĢmaticiens de l'Orient venait de donner une grande extension aĢ la solution des eĢquations. -- Les transactions (commerciales et autres). -- Auteurs espagnols qui ont eĢcrit sur ce sujet. -- Le partage des successions (feraiĢd). -- Auteurs qui ont eĢcrit sur cette branche de science. -- Les sciences geĢomeĢtriques. -- Objet de la geĢomeĢtrie. - Les EĢleĢments d'Euclide. - De quoi cet ouvrage se comĀpose. - L'eĢtude de la geĢomeĢtrie donne l'habitude de penser avec justesse. -- La geĢomeĢtrie speĢciale des figures spheĢriques et des figures coniques. -- Les traiteĢs de TheĢodose et de MeĢneĢlauĢs. - La theĢorie des sections coniques. - L'ouvrage des Beni MoucĢ§a. -- La geĢomeĢtrie pratique (mesaha). -- L'optique. -- L'astronomie. -- But de cette science. - La spheĢre armillaire. - L'Almageste. -- Les tables astronomiques -- UtiliteĢ de ces tables. - Auteurs qui ont travailleĢ sur les tables astronomiques. -- La logique. -- Comment on parvient aĢ reconnaiĢtre les universaux. - Les connaissances consistent en concepts et en affirmations. - Ce fut Aristote qui reĢgularisa les proceĢdeĢs de la loĀgique et en forma un corps de doctrine. - Pourquoi on la nomma la science premieĢre. - Le Kitab alāFass. - Le traiteĢ d'Aristote renferme huit livres. - Titres de ces livres. - Les cinq universaux et le traiteĢ de Porphyre. - Le traiteĢ sur les deĢfinitions et les descriptions. - Modifications que les savants d'une eĢpoque plus moderne firent eĢprouver aĢ l'Organon. - Plus tard, les docteurs traitaient la logique comme une science sui generis. - L'eĢtude de la logique fut condamneĢe par les anciens musulĀmans. - Ce furent El-Ghazzali et ErāRazi qui, les premiers, se relaĢcheĢrent de cette rigueur.
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- SysteĢme de raisonnement employeĢ d'abord par les theĢologiens musulmans pour deĢfendre les dogmes de la religion. - Principes qu'ils adopteĢrent. - Ce que les Acharites entendaient par eĢtats. - Ces doctrines renversaient toutes les colonnes de la logique. - ElāGhazzali y renoncĢ§a et suivit une nouvelle doctrine qui s'est touĀjours maintenue depuis. -- La physique. -- L'objet de cette science. - Livres qu'on a composeĢs sur cette matieĢre. -- La meĢdecine. -- L'objet et le but de la meĢdecine. - TraiteĢs de meĢdecine. - La meĢdecine chez les peuples nomades. - Les prescriptions meĢdicales attribueĢes au PropheĢte ne font nulĀlement partie de la reĢveĢlation divine. -- L'agriculture. -- L'agriculture chez les anciens. - L'agriculture nabateĢenne. - On a composeĢ beauĀcoup d'ouvrages sur l'agriculture. -- La meĢtaphysique (Elāilahiya) -- Les personnes qui cultivent cette science disent qu'elle procure la connaissance de l'eĢtre tel qu'il est, et qu'en cela consiste la feĢliciteĢ supreĢme. - DeĢrivation du mot meĢĀtaphysique. - Les theĢologiens des derniers sieĢcles ont eu tort de fondre ensemble la scolastique et la meĢtaphysique. - On ne doit pas chercher aĢ deĢmontrer par le raisonĀnement les dogmes de la loi reĢveĢleĢe. - Il ne faut pas confondre dans une meĢme science la theĢologie et la meĢtaphysique. -- La magie et la science des talismans. -- Les Assyriens, les ChaldeĢens et les Coptes posseĢdaient des ouvrages sur ces maĀtieĢres. - L'agriculture nabateĢenne. - Les ouvrages de ToĢmtom, de Djaber et de Maslema. - La veĢritable nature de la magie. - Comment les aĢmes peuvent se deĢĀgager de l'influence des sens afin d'acqueĢrir des notions du monde spirituel. - Il y a trois espeĢces de magie, dont deux ont une existence reĢelle. - Pratiquer la magie est un acte d'infideĢliteĢ. - La reĢaliteĢ de la magie est prouveĢe par ce que Dieu en a dit dans le Coran. - L'ensorcellement. - Singuliers effets de la magie. - L'art talismanique a fait connaiĢtre les vertus merveilleuses des nombres aimables ou sympaĀthiques. - Le sceau du lion. - L'amulette sextuple. - L'ouvrage de Maslema sur la magie. - Les gens qui font crever les bestiaux. - Comment les philosophes (libres penseurs) distinguent entre la magie et l'art des talismans. - Comment on peut disĀtinguer entre un magicien et un propheĢte. - Prodiges opeĢreĢs par des Soufis. - Le Djirefch kavian. - L'amulette centuple formeĢe de nombres. - La loi condamne la magie et l'art des talismans. - Selon les theĢologiens scolastiques, c'est par le tahaddi qu'on peut distinguer entre l'acte d'un propheĢte et celui d'un magicien. - Les effets du mauvais Åil. -- Les proprieĢteĢs occultes des lettres de l'alphabet. -- La simia. - Ouvrages sur ce sujet. - Selon certains Soufis, il y a quatre eĢleĢments. - Selon d'autres, c'est aĢ leur valeur numeĢrique que les lettres doivent leur influence. - Influence des lettres et des mots. - En quoi la vertu secreĢte des talismans diffeĢre de celle des mots. - A l'influence des noms se meĢle quelquefois celle des astres. - Les invocations. - Ouvrage de Maslema sur la magie. - La simia est reĢellement une branche de la magie. - Miracle opeĢreĢ en faveur d'Abou YeĢzid elāBestami. - ManieĢre d'obtenir, au moyen de la combinaison des lettres, la reĢponse aĢ une question. -- Observations du traducteur sur la zaiĢrdja d'EsāSibti. -- L'alchimie. -- TheĢorie de cet art. - L'eĢlixir. - La science de Djaber (Geber). - Le Retbat al-Hakim, traiteĢ d'alchimie composeĢ par Maslema. - TraiteĢ d'alchimie attribueĢ aĢ KhaĀled Ibn YeziĢd. - Texte d'une eĢpiĢtre composeĢe sur l'alchimie par Ibn Bechroun. - TheĢorie de l'Åuvre ou pierre philosophale. - Conversation d'Ibn Bechroun avec Maslema au sujet de l'Åuf. - PreĢtendue deĢmonstration de cette question au moyen de la geĢomeĢtrie. - Explication de quelques termes. - Selon Ibn Khaldoun, l'alĀchimie doit eĢtre regardeĢe comme une espeĢce de magie. -- La philosophie est une science vaine en elleāmeĢme et nuisible dans son application. -- La doctrine des philosophes. - Ils preĢtendent deĢmontrer les dogmes de la foi au moyen de la raison. - Les premiers intelligibles. - Les seconds intelligibles. - Selon les philosophes, la perception de l'eĢtre forme le bonheur supreĢme. - Aristote, le premier preĢcepteur, reĢduisit en systeĢme les reĢgles de la logique. - Toute la doctrine des philosophes est fausse. - DeĢmonstration de cette assertion. - Avertissement aux personnes qui eĢtudient la philosophie. -- La vaniteĢ de l'astrologie deĢmontreĢe. - Cet art est fondeĢ sur des principes dont la faiblesse est eĢvidente. - Les conseĢquences en sont dangereuses. -- DeĢmonstration deĢtailleĢe de ces veĢriteĢs. - PieĢce de vers dirigeĢe contre les astrologues. -- La permutation des meĢtaux est impossible. - La pierre philosophale ne saurait exister. - L'eĢtude de l'alchimie est pernicieuse. -- Motifs qui portent quelques hommes aĢ eĢtudier l'alchimie. - Leurs opinions au sujet de la pierre treĢs noble. - Leurs opeĢrations. - Quelquesāuns parmi eux s'occuĀpent uniquement aĢ frauder le public. - TheĢories d'Avicenne et de ToghraiĢ au sujet de l'alchimie. - ReĢfutation de ces theĢories. -- Indication des sujets qu'il convient de traiter dans des ouvrages, et de ceux qu'il faut laisser de coĢteĢ. -- Explication des termes exposition du premier degreĢ, exposition du second, degreĢ. - Les diverses espeĢces d'eĢcritures. - Les sujets qu'on peut traiter dans un ouvrage sont huit en nombre. - Le plagiat. -- Trop d'ouvrages sur un meĢme sujet nuisent aĢ l'acquisition de la science dont ils traitent. -- Pour eĢtudier aĢ fond la doctrine d'une seule eĢcole de jurisprudence, il faudrait y passer sa vie. - Le Modaouena. - Le kitab de SibaouaiĢh. - Le Moghni d'Ibn Hicham. -- Le trop grand nombre d'abreĢgeĢs scientifiques nuit aux progreĢs de l'instruction. -- De la direction qu'il faut imprimer aĢ l'enseignement afin de le rendre vraiment utile. -- Mode d'enseignement recommandeĢ par l'auteur. - SysteĢme deĢfectueux que les professeurs suivaient de son temps. - Conseils aux eĢtudiants. UtiliteĢ de la logique. -- En traitant des sciences qui servent uniquement aĢ l'acquisition d'autres sciences, il ne faut pas pousser trop loin ses speĢculations, ni suivre les questions de ces sciences auxiliaires jusque dans leurs dernieĢres ramifications. -- Sur l'instruction primaire et sur les diffeĢrences qui existent entre les systeĢmes d'enĀseignement suivis dans les divers pays musulmans. -- L'enseignement au Maghreb, en Espagne, en IfriĢkiya et en Orient. - Plan d'enĀseignement proposeĢ par le cadi Abou Bekr Ibn elāArbi. -- Trop de seĢveĢriteĢ dans l'enseignement des eĢleĢves leur est nuisible. -- Les enfants qu'on eĢleĢve avec seĢveĢriteĢ perdent l'eĢlasticiteĢ de leur esprit et sont porteĢs au mensonge et aĢ la dissimulation. - Nombre de coups qu'on peut infliger aĢ un enĀfant dans le but de le corriger - Recommandations faites par le khalife Haroun erĀ-RachiĢd au preĢcepteur de son fils ElāAmiĢn. -- Les voyages entrepris dans le but d'augmenter ses connaissances et de travailler sous les professeurs d'autres pays servent aĢ compleĢter l'eĢducation d'un eĢtudiant. -- De tous les hommes, les savants s'entendent le moins aĢ l'administration politique et aĢ ses proceĢdeĢs. -- La plupart des savants, chez les musulmans, ont eĢteĢ de naissance eĢtrangeĢre. -- Exposition de ce fait et indication des causes qui l'ont produit. -- Si un individu a contracteĢ, dans sa jeunesse, l'habitude de parler une langue non arabe, ce deĢfaut rend l'acquisition des sciences (arabes) moins facile pour lui qu'elle ne l'est pour ceux dont l'arabe est la langue maternelle. -- Avantage de l'enseignement qui se donne de vive voix. - L'enseignement eĢtait graĀtuit chez les premiers musulmans. -- Les sciences qui se rapportent aĢ la langue arabe. -- La grammaire (nahou).
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-- Signes particuliers aĢ la langue arabe. - Origine et progreĢs de la science grammaĀticale. - Sa deĢcadence semblait ineĢvitable quand Ibn Hisham vint l'arreĢter par la publication de son Moghni 'lāLebiĢb. -- La lexicologie (logha). -- Le Kitab elāAiĢn d'ElāKhaliĢl Ibn Ahmed. - Les abreĢgeĢs de cet ouvrage. - Le SahaĢh d'ElāDjeuhari. - Le Mohkam d'Ibn CiĢda. - Le Djemhera d'Ibn DoreiĢd. - L'AsaĢs elāBelagha de Zamakhcheri. - L'Alfadh d'Ibn esāSikkiĢt. - L'emploi de l'induction dans les questions philologiques, estāil permis ? -- La science de l'exposition ou rheĢtorique. -- Indication de certaines finesses de la langue arabe. - UtiliteĢ de la science de l'exĀposition. - La science de la reĢalisation (art de bien s'exprimer). - La science des orĀnements. - Auteurs qui ont traiteĢ ces sujets. - Les Orientaux y sont plus habiles que les Occidentaux. - Cause de ce fait. - Cette science est treĢs utile, parce qu'elle nous met en mesure d'appreĢcier l'eĢleĢgance inimitable du style du Coran. - Le commenĀtaire de Zamakhcheri sur ce livre est treĢs beau, mais l'eĢtudiant doit s'en meĢfier, aĢ cause des doctrines peu orthodoxes qui s'y trouvent. -- La litteĢrature (adeb). -- Comment on se forme le style. - Les quatre recueils qui servent de base aĢ la litĀteĢrature (ou beau style). - Le chant fut cultiveĢ dans les premiers temps de l'islamisme. - EĢloge du Kitab elāAghani. -- Le langage est une faculteĢ qui s'acquiert comme celle des arts. -- Comment la langue arabe s'est alteĢreĢe. -- La langue actuelle des Arabes (BeĢdouins) est un idiome speĢcial, diffeĢrent de ceux des descendants de Moder et des Himyerites. -- Indication de certaines finesses de la langue arabe. - La suppression des deĢsiĀnences grammaticales ne nuit aucunement aĢ la clarteĢ de cette langue. - L'idiome de Moder. - L'arabe actuel se preĢte aĢ l'expression des ideĢes tout aussi bien que l'arabe ancien. - Marque particulieĢre par laquelle se distingue l'arabe moderne. - La prononciation du caf (?). -- La langue des Arabes domicilieĢs et des habitants des villes est une langue particulieĢre et sui generis, diffeĢrente de la langue de Moder. -- En Mauritanie, l'arabe s'est berbeĢriseĢ ; en Espagne, il s'est alteĢreĢ par le contact des musulmans avec les natifs de la Galice et les Francs. -- Comment on peut apprendre la langue de Moder. -- La faculteĢ de parler la langue de Moder ne doit pas eĢtre confondue avec (la conĀnaissance de) la grammaire. On peut l'acqueĢrir sans le secours de cet art. -- DiffeĢrence entre la theĢorie et la pratique. - La grande utiliteĢ du kitab de SiĢbaouaiĢh. -- Les eĢtudes grammaticales en Espagne. -- Sur la signification que le mot gouĢt comporte dans le langage des rheĢtoriciens. La faculteĢ deĢsigneĢe par ce terme ne se trouve presque jamais chez les eĢtrangers qui se sont arabiseĢs. -- Cette faculteĢ est maintenant perdue pour les habitants des villes. -- Les habitants des villes, en geĢneĢral, ne peuvent acqueĢrir qu'imparfaitement cette faculteĢ (de bien parler) qui s'eĢtablit dans l'organe de la langue et qui est le fruit de l'eĢtude. Plus leur langage s'eĢloigne de celui des Arabes (purs), plus il leur est difficile d'acqueĢrir cette faculteĢ. -- Singulier exemple de l'arabe corrompu qui s'emploie dans la Mauritanie. - En Espagne, Ibn Haiyan, l'historien, tient un haut rang comme bon eĢcrivain. - DeĢclin des eĢtudes dans ce pays. - En Afrique, la langue arabe est submergeĢe sous les flots de l'idiome berber. - En Orient, la faculteĢ de bien parler l'arabe se conserva sous la dynastie omeĢiade et sous celle des Abbacides, puis elle s'alteĢra et se corrompit sous la dynastie des DeiĢlemites et celle des Seldjoukides. -- Le discours peut se preĢsenter sous deux formes : celle de la poeĢsie et celle de la prose. -- Observations sur le style du Coran. - L'emploi de la prose rimeĢe dans les pieĢces eĢmanant du souverain est geĢneĢral chez les Orientaux, mais l'auteur ne l'approuve pas. - Raisons qu'il en donne. -- Il est rare de pouvoir composer eĢgalement bien en prose et en vers. -- Sur l'art de la poeĢsie et la manieĢre de l'apprendre. -- ManieĢre de composer un poeĢme. - Les tournures ou ideĢes propres aĢ la poeĢsie. - Exemples. - Description ou deĢfinition de la poeĢsie. - Pourquoi quelques critiques ont exclu El-Motenebbi et Abou 'l-AlaĢ 'l-Maarri du nombre des poeĢtes. - Indication des poeĢtes dont on doit eĢtudier les Åuvres, si l'on deĢsire acqueĢrir la faculteĢ de comĀposer en vers. - Pourquoi les cantiques renfermant les louanges du Seigneur ou du PropheĢte sont rarement bons. - Texte d'un poeĢme didactique sur l'art poeĢtique. -- Dans l'art de composer (avec eĢleĢgance) en vers et en prose, on ne s'occupe pas des penseĢes, mais des paroles. -- La faculteĢ poeĢtique s'acquiert aĢ force d'apprendre par cÅur beaucoup de vers, et sa bonteĢ deĢpend de celle des morceaux dont on se sera orneĢ la meĢmoire. -- Moyen de se former un bon style poeĢtique. - ModeĢles aĢ suivre. - Pourquoi les theĢologiens, les grammairiens, les leĢgistes et les philosophes deviennent rarement bons poeĢtes. - Entretien aĢ ce sujet entre l'auteur et le vizir Ibn elāKhatiĢb. - Les poeĢtes musulmans surpassent, par le style et l'exposition, les poeĢtes des temps anteĢĀislamites. - Ce fut au Coran et aĢ la Sonna qu'ils durent cette supeĢrioriteĢ. -- Sur le discours (ou style) naturel (simple) et le discours artificiel (orneĢ). IndicaĀtion de ce qui fait le meĢrite du discours artificiel et des cas dans lesquels il est en deĢfaut. -- TheĢorie de la rheĢtorique. - ManieĢre d'orner le discours. - Le style orneĢ comĀmencĢ§a aĢ preĢvaloir chez les poeĢtes subseĢquemment aĢ l'islamisme. - Exemples de la poeĢsie simple ou naturelle. - Boutade d'un savant docteur contre les auteurs qui afĀfectent d'eĢcrire en style orneĢ. - On doit faire un rare emploi d'ornements. - La prose avant et apreĢs l'islamisme. -- Du deĢdain que les personnages haut placeĢs montrent pour la culture de la poeĢsie. -- Sur la poeĢsie contemporaine chez les Arabes (nomades) et les habitants des villes. -- Les Perses et les Grecs eurent des poeĢtes. - Aristote a fait l'eĢloge du poeĢte grec OmiĢros (HomeĢre). - Les Himyerites eurent aussi de grands poeĢtes. - Le dialecte arabe de l'Orient diffeĢre de celui de l'Occident, et surtout du dialecte parleĢ en Espagne. - La poeĢsie existe chez tous les peuples. - CaracteĢres de la poeĢsie chez les Arabes modernes. - Les savants ont tort de deĢdaigner les poeĢmes en arabe vulgaire. - Nombreux eĢchantillons de la poeĢsie en style vulgaire, surtout celle des Arabes MaghreĢbins. -- Sur les odes (mowascheha) et les chansons (ou ballades, zedjel), poeĢmes propres aĢ l'Espagne. -- Origine des mowascheha. - PoeĢtes qui se sont distingueĢs dans ce genre de compoĀsition. - EĢchantillons avec la transcription en caracteĢres romains. - Ode composeĢe en langue vulgaire par le vizir Ibn elāKhatiĢb. - Mowaschehas composeĢes par des poeĢtes de l'Orient. - Origine et histoire du genre de poeĢsie appeleĢ zedjel. - Un long poeĢme de ce genre. - Ce qu'on appelle dans le Maghreb Oroud elābeled. - PieĢce de vers dont les ideĢes sont eĢvidemment emprunteĢes aĢ la poeĢsie persane. - Suite des moĀwaschehas. - Les mewalia. - Les Kan wa kan. - Les Haufi. - Les douābeiĢtein. - Exemples de la mewalia. - Pour bien appreĢcier ces poeĢmes, il faut comprendre les diaĀlectes dans lesquels ils sont composeĢs. - Observations de l'auteur et fin de l'ouvrage.
Language:
French
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