In:
African Journal of Ecology, Wiley, Vol. 56, No. 2 ( 2018-06), p. 279-289
Abstract:
Les rats‐taupes ( Heterocephalus glaber ) peuvent vivre extrêmement longtemps et sont résistants au cancer. On les a donc proposés comme organismes modèles de vieillissement tardif. Leur adaptation à un environnement hypoxique et hypercapnique constant a été suggérée comme raison de leur apparente capacité à tolérer un stress oxydant. Pourtant, on sait peu de choses de l'habitat naturel auquel l'espèce s'est adaptée. L'environnement des terriers de rats‐taupes a été étudié en Éthiopie et au Kenya. Malgré la thermolabilité bien notée des rats‐taupes, la température de la peau à la capture variait (23.7–35.4°C), principalement dans la zone thermo‐neutre de l'espèce, ce qui prouve leur capacité de maintenir leur homéothermie même dans les amples fluctuations de température (24.6–48.8°C) et d'humidité (31.2%–92.8%) des terriers, bien plus grandes que ce qui avait été rapporté précédemment. La température des terriers alterne régulièrement entre le jour et la nuit, entraînant des courants de convection qui font circuler l'air dans les tunnels. Par conséquent, les concentrations de CO 2 et d'O 2 dans les terriers ne variaient que peu par rapport à celles de l'atmosphère en surface. Ceci contredit le postulat d'une hypoxie/hypercapnie dans les terriers. En plus de la diffusion, du déplacement des animaux et d'une ventilation occasionnelle provoquée par le vent, nos données confortent le modèle de circulation causée par la température. Le terrier d'un rat‐taupe est un microenvironnement souterrain relativement normoxique avec d'importantes fluctuations de température et d'humidité.
Type of Medium:
Online Resource
ISSN:
0141-6707
,
1365-2028
DOI:
10.1111/aje.2018.56.issue-2
Language:
English
Publisher:
Wiley
Publication Date:
2018
detail.hit.zdb_id:
2019879-6
SSG:
12
SSG:
14