UID:
edoccha_9958102436802883
Format:
1 online resource.
ISBN:
1-55441-451-2
Series Statement:
Classiques des sciences sociales
Note:
Livre I: Aperçu préliminaire. -- Chapitre I : Introduction -- 1. L'économique est à la fois une étude de la richesse et une branche de l'étude de l'homme. L'histoire du monde a été dirigée par les forces religieuses et les forces économiques. - § 2. La question de savoir si la pauvreté est une chose nécessaire donne à l'économique un très haut intérêt. - § 3. La science, pour la plus grande part, est née depuis peu. - § 4. La caractéristique fondamentale de la vie moderne n'est pas la compétition, mais la liberté de l'industrie et du travail. - § 5. Étude préliminaire de la valeur. Conseils sur l'ordre à suivre pour la lecture de l'ouvrage -- Chapitre II : Les progrès de la liberté de l'industrie et du travail -- § 1. L'action des causes physiques est prédominante dans les civilisations primitives, et celles-ci ont nécessairement eu leur siège dans les climats chauds. Dans une civilisation primitive le progrès est lent; mais il y a progrès. - § 2. La propriété collective augmente la force de la coutume et fait obstacle aux changements. ,- § 3. Les Grecs mirent l'énergie septentrionale en contact avec la civilisation orientale. Modernes à bien des points de vue, ils regardaient l'industrie comme devant être laissée aux esclaves; leur éloignement pour tout travail continu fut une des principales causes de leur décadence. - § 4. La ressemblance apparente qui existe entre les conditions économiques du monde romain et du monde moderne est purement superficielle : on ne trouve pas dans le monde romain les problèmes sociaux-économiques modernes ; mais la philosophie stoïcienne et le cosmopolitisme des juristes romains postérieurs exerça une influence indirecte considérable sur la pensée et sur l'action économiques. - § 5. Les Germains furent lents à s'instruire au contact de ceux dont ils firent la conquête. Le savoir trouva asile chez les Arabes. - §§ 6. 7. Le self-government par le peuple ne pouvait exister que dans les villes libres; elles furent les précurseurs de la civilisation moderne au point de vue industriel. - § 8. Influence de la chevalerie et de l'Église. Formation de grandes armées servant à ruiner les villes libres. Mais les espérances de progrès ressuscitent grâce à l'invention de l'imprimerie, à la Réforme et à la découverte du Nouveau Monde. - § 9. Le bénéfice des découvertes maritimes appartient en premier lieu à la péninsule hispanique, Mais bientôt il passa à la Hollande, à la France, et à l'Angleterre -- Chapitre III : Les progrès de la liberté de l'industrie et du travail (suite) -- § 1. Les Anglais montrèrent de bonne heure des signes de l'aptitude qu'ils possèdent pour l'action organisée. Le commerce a été chez eux la conséquence de leur activité dans la production et dans la navigation. L'organisation capitaliste de l'agriculture ouvrit la voie à celle de l'industrie. - §§ 2, 3. Influence de la Réforme. - § 4. Origine de la grande entreprise. Chez les Anglais la libre initiative avait une tendance naturelle vers la division du travail, qui se trouva favorisée par l'apparition au delà des mers de consommateurs ayant besoin, par grandes quantités, de marchandises simples. Tout d'abord les entrepreneurs se contentèrent d'organiser l'offre sans diriger le travail industriel : mais ensuite ils groupèrent dans des usines leur appartenant de grandes masses de travailleurs. - § 5. Depuis lors, le travail des ouvriers des manufactures se trouva loué en gros. La nouvelle organisation augmenta la production, mais elle fut accompagnée de grands maux, dont plusieurs cependant étaient dus à d'autres causes. - § 6. La guerre, les impôts, et la disette, abaissèrent les salaires réels. Mais le nouveau système a permis à l'Angleterre de triompher des armées françaises. - § 7. Progrès, durant le XIXe siècle. Le télégraphe et la presse permettent maintenant aux peuples de décider eux-mêmes des remèdes qui conviennent à leurs maux; et nous allons peu à peu vers des formes de collectivisme, qui seront supérieures aux formes anciennes parce qu'elles reposent sur le renforcement de l'individualité se soumettant à une discipline volontaire. - § 8. Influence des Américains, des Australiens, des Allemands, sur les Anglais. -- Chapitre IV : Le développement de la science économique -- § 1. La science économique moderne doit indirectement beaucoup à la pensée ancienne, mais directement fort peu. L'étude de l'économique fut stimulée par la découverte des mines et des routes commerciales du Nouveau Monde. Les entraves anciennes qui enserraient le commerce furent quelque peu relâchées par les Mercantilistes. - § 2. Les Physiocrates insistèrent sur cette idée que la politique restrictive est un régime artificiel et que la liberté est le régime naturel, ainsi que sur cette autre idée que le bien-être de la masse du peuple doit être le principal but de l'homme d'état. - § 3. Adam Smith développa la doctrine du libre échange, et trouva dans la théorie de la valeur un centre commun qui donne de l'unité à la science économique. - § 4. L'étude des faits fut entreprise par Young, Eden, Malthus, Tooke et d'autres. - § 5. Plusieurs des économistes anglais du début du siècle étaient portés vers les généralisations rapides et les raisonnements déductifs, mais il étaient très au courant de la vie des affaires et n'oublièrent pas d'étudier la condition des classes ouvrières. - §§ 6, 7. Ils ne tinrent pourtant pas assez compte de ce fait que le caractère de l'homme dépend des circonstances. Influence des aspirations socialistes et des études biologiques à ce point de vue. John Stuart Mill. Caractéristiques des travaux modernes. - § 8. Économistes des autres pays. -- Chapitre V : L'objet de l'économie politique -- §§ 1. 2. Une science sociale unifiée est désirable, mais irréalisable. Valeur des idées de Comte, faiblesse de ses négations. - §§ 3, 4. L'économie politique s'occupe principalement, mais non exclusivement, des mobiles susceptibles d'être mesurés en monnaie, et elle cherche généralement à dégager de larges résultats qui ne soient que peu affectés par les particularités individuelles. - § 5. L'habitude elle-même repose en grande partie sur un choix réfléchi. - §§ 6, 7. Les mobiles économiques ne sont pas exclusivement égoïstes. Le désir de gagner de l'argent n'exclut pas d'autres influences ; il peut lui-même être inspiré par des mobiles nobles. Les procédés économiques de mesure des actions pourront peu à peu s'appliquer à beaucoup d'actes de pure philanthropie. - § S. Les mobiles de l'action collective ont pour l'économiste une importance déjà grande et sans cesse croissante. - § 9. Les économistes envisagent la vie humaine surtout à un certain point de vue, mais c'est la vie d'un homme réel, et non celle d'un être imaginaire -- Chapitre VI : Méthodes d'étude. Nature de la loi économique -- § 1. En économie politique, presque à chaque pas, on a besoin à la fois de l'induction et de la déduction; l'école historique et l'école analytique se servent toutes deux de ces deux méthodes, mais à des degrés divers : aucune ne peut se passer de l'aide de l'autre. - §§ 2, 3, 4. La tâche de l'analyse et de la déduction en économie politique est souvent mal comprise ; elle ne consiste pas à forger de longes chaînes de raisonnement déductif. L'interprétation des faits du temps passé ou du temps présent exige souvent de subtiles analyses; et il en est toujours ainsi lorsqu'on recourt à elle pour se guider dans la vie pratique. Stratégie et tactique. - § 5. Le simple bon sens, avec ses seules ressources, peut souvent pousser l'analyse assez loin : mais il lui est rarement possible de découvrir les causes profondes, et notamment les causes des causes. Rôle du mécanisme scientifique. - 6. Les lois sociales n'énoncent que des tendances. Lois économiques. Le mot « norm
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Toutes les théories scientifiques, et par conséquent les théories économiques elles aussi, supposent certaines conditions, et sont dans ce sens hypothétiques. - § 7. Science pure et science appliquée.
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L'économie politique est une science plutôt qu'un art -- Chapitre VII : Résumé et conclusion -- § 1. Résumé. - § 2. Les études scientifiques ne doivent pas être dirigées en s'inspirant des buts pratiques auxquels elles concourent, mais de la nature des sujets dont elles traitent. - § 3. Principales circonstances qui stimulent l'intérêt des économistes anglais à notre époque, bien qu'elles ne rentrent pas dans le domaine de leur science. § 4. Principales questions de la science économique.
Language:
French
DOI:
10.1522/cla.maa.pri1