Format:
1 Online-Ressource (41 Seiten).
Series Statement:
Vol. 2003, no. 1, p. 129-167 volume:2003
Content:
La baisse substantielle des taux d'épargne privée observée dans plusieurs pays de l'OCDE durant la fin des années 90 a coïncidé dans bien des cas avec une forte hausse de la richesse financière nette des ménages. Ce phénomène a été interprété par plusieurs analystes comme indiquant que la forte augmentation des valeurs mobilières et immobilières durant cette période avait été traitée par les ménages comme une hausse permanente de la richesse, entraînant une baisse non soutenable de l'épargne, et faisant ainsi surgir la crainte d'un éventuel effet de richesse négatif. À l'aide de techniques d'estimation pour un panel d'équations dynamiques, cette étude examine les principaux déterminants de l'épargne privée pour un échantillon de 15 pays de l'OCDE et constate que la baisse de l'épargne observée après 1995 peut être largement expliquée par des déterminants fondamentaux autres que la richesse financière, y compris en période hors échantillon. Parmi ces déterminants, c'est la hausse de l'épargne publique qui a contribué le plus à la désépargne privée entre 1995 et 2000. À en juger par les résultats, il ne semble guère que les consommateurs aient réagi trop fortement au boom du marché boursier des années 90, même dans les pays où les taux d'épargnes ont tombés à des niveaux sans précédent. Par contre, les résultats donnent à penser qu'un assouplissement de ...
In:
2004
Language:
French
DOI:
10.1787/eco_studies-v2003-art4-fr
URL:
Volltext
(URL des Erstveröffentlichers)