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    UID:
    gbv_1753256127
    Format: 527 Blätter , 105 x 148 mm
    Edition: Mikrofiche-Ausgabe Lille Atelier national de reproduction des thèses$h2013 2 Microfiches
    Content: À partir de l’étude de la crise irakienne, cette thèse montre dans quelle mesure une puissance moyenne comme la France peut s’autonomiser de l’hégémon dans le monde post-bipolaire. Ce dernier, caractérisé par un maintien de la pertinence du concept de pôle dans les perceptions d’acteurs étatiques comme non-étatiques, peut, selon nous, être qualifié d’ « antipolaire ». Les États-Unis sont devenus, posons-nous, davantage le centre vers lequel tendent les contestations qu’un leader auquel le monde accepte de se soumettre. Dans l’affaire irakienne, il s’avère que les décideurs français, n’ayant pas les moyens d’empêcher le projet états-unien, et empreints du « référentiel de l’hyperpuissance », que nous définissons comme une grille de lecture marquée par la perception d’une domination indépassable de l’hégémon, optent d’abord pour la coopération ou « loyauté ». Puis, en présence d’une opinion publique globale constituée et mobilisée, ils s’appuient sur elle, ainsi que sur le multilatéralisme dans une stratégie de « prise de parole » qui s’impose à eux. Ce faisant, ils mobilisent ce que nous qualifions de « ressources démocratiques », qu’elles soient « mondiales » (opinion) ou « internationales » (Nations unies). Malgré un coût très limité et des gains difficilement fongibles mais non moins observables, les décideurs français choisissent, très rapidement après l’entrée en guerre, un retour à la « loyauté » envers Washington, révélant que la contestation ne saurait être qu’une exception
    Content: Using the Iraq crisis as a case study, this thesis shows to what extent a middle power such as France is able to be autonomous from the hegemon in the post-bipolar world. According to us, the latter, marked by the enduring relevance of the “pole” concept in perceptions of state as well as non-state actors, can be qualified as “antipolar”. We consider that the United States have become rather the centre of contestations than a worldwide acknowledged leader. In the Iraq affair, as French decision-makers lack the means to prevent the US project, and are marked by the “hyperpower referential” (defined by us as a perception of the hegemon’s unsurpassable domination), they initially choose cooperation, or “loyalty”. Afterwards, as they are in presence of a mobilised global public opinion, they decide to rely on it as well as on multilateralism in a “voice” strategy which appears to be imperative to them. In doing so, they mobilise what we call either “global” (opinion) or “international” (United Nations) “democratic resources”. Despite some very limited costs and non-fungible but still observable benefits, French decision-makers decide very soon after the breaking of the war to go back to loyalty toward Washington, contestation remaining an exception
    Note: Bibliogr. f. 398-463 , Reproduction de : Thèse de doctorat : Science politique. Relations internationales : Paris, Institut d'études politiques : 2012 , Dissertation Institut d'études politiques (Paris) 2012
    Additional Edition: Erscheint auch als Druck-Ausgabe tLa France face aux Etats-Unis pendant la crise irakienne : "ressources démocratiques" d'une puissance moyenne dans sa contestation de l'hégémon / Delphine Lagrange [S.l.] : [s.n.], 2012
    Language: French
    Keywords: Hochschulschrift
    Author information: Badie, Bertrand 1950-
    Library Location Call Number Volume/Issue/Year Availability
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