Umfang:
287 S.
,
18 cm
ISBN:
9782271076120
Serie:
Biblis 36
Inhalt:
Roman et philosophie n'ont pas toujours habité des mondes séparés. Au XVIIIe siècle, la philosophie, mal à l'aise dans une université qui la considérait comme une branche de la théologie, cherchait un autre public et de nouvelles façons de s'élaborer et de s'écrire. En ce temps-là, le roman, qui ne savait pas ce qu'il était, s'inventait lui-même, expérimentait des formes et des contenus, cherchait des thèmes nouveaux. Tout en divertissant, il visait à acquérir une gravité qui le ferait prendre au sérieux par les doctes et échapper aux critiques répétés sur sa futilité et son inconsistance. De Jacques le fataliste à Justine ou les infortunes de la vertu, de Thérèse philosophe à Cleveland, le roman se présentait comme l'espace de déploiement d'une nouvelle connaissance de l'homme, tandis que la philosophie construisait des fictions et s'incarnait dans des personnages tantôt comiques, tantôt sérieux, pour mieux interroger le monde et la société.
Anmerkung:
Half title: ISSN 2119-2715
,
Literaturverz. S. [271] - 279
Sprache:
Französisch
Fachgebiete:
Romanistik
Schlagwort(e):
Französisch
;
Roman
;
Philosophie
;
Geschichte 1700-1800